Chez Terralpha, chaque décision technique repose sur un principe fondamental : répondre aux besoins de disponibilité tout en limitant notre impact environnemental
Dans un contexte où les usages numériques explosent et où la digitalisation des activités s'accélère, la sobriété énergétique et la durabilité des infrastructures deviennent des enjeux prioritaires. Face à ces défis, Terralpha s'engage à construire un modèle de connectivité plus responsable, en repensant les choix technologiques dès la conception de ses infrastructures. Cette démarche vise à concilier performance, fiabilité et sobriété, tout en assurant une continuité de service sur l'ensemble du territoire.
Plutôt que de recréer des solutions complexes, Terralpha assemble des "briques" existantes et matures pour concevoir ses mini-shelters, ces armoires de rue hautement sécurisées qui accueillent ses équipements de réseau.
Cette approche modulaire, inspirée du modèle d'intégration d'Apple avec l'iPhone, permet de créer des systèmes adaptés, efficaces et évolutifs sans surdimensionnement ni gaspillage technologique. Elle permet également une maintenance facilitée, une meilleure maîtrise des délais de déploiement, et des coûts réduits sur l'ensemble du cycle de vie.
L’un des principaux postes de consommation d’énergie d’un site réseau est le refroidissement. Chez Terralpha, la climatisation n’est pas une solution par défaut mais une option adaptée aux besoins locaux.
Les choix sont faits en fonction du climat de chaque région :
En moyenne, seules 20 % des armoires sont équipées de climatisations, installées uniquement si les indicateurs le justifient. Ce pilotage précis, basé sur les données et l'observation continue des conditions réelles, évite la surconsommation et préserve les équipements grâce à une meilleure tolérance aux variations de température. C'est une démarche adaptative qui témoigne d'une volonté d'optimisation permanente.
La fiabilité du réseau repose aussi sur une alimentation résiliente. Pour cela, Terralpha déploie des batteries simples, connues, recyclables, capables de fonctionner jusqu'à 45°C. Ce choix technologique résulte d'une volonté de cohérence entre performance, durabilité et impact environnemental.
Plutôt que d'opter pour des batteries high-techs difficilement recyclables, Terralpha préfère des solutions robustes, plus encombrantes mais facilement remplaçables et bien tolérées par les filières de recyclage. Cette logique d'économie circulaire permet d'envisager des cycles de remplacement optimisés tout en anticipant la fin de vie des matériaux.
Un site Terralpha consomme entre 400 et 800 watts en moyenne, soit bien en dessous des standards habituels du secteur. Tous les systèmes sont conçus pour supporter des pics de chaleur limités dans l'année, sans compromettre la performance ou la disponibilité.
Les implantations sont délibérément choisies en concertation avec les collectivités locales pour tirer parti d'environnements favorables (zones ombragées, orientations optimisées), ce qui réduit naturellement les besoins en refroidissement, les nuisances sonores, et renforce l'acceptabilité locale des installations.
Chez Terralpha, nous croyons que la simplicité est une force. Moins de composants, moins de consommation, moins de dépendance à des systèmes complexes. Cela signifie aussi moins de pannes, plus de maintenabilité, et une meilleure durabilité.
Notre approche repose sur des itérations continues : chaque site est testé, amélioré, adapté. Par exemple, la version 2.2 de nos mini-shelters a déjà vu le jour grâce à des améliorations issues du terrain (comme le repositionnement des prises d'air).
C’est cette vision globale, sobre et évolutive qui fait de Terralpha un acteur à part dans l’univers du réseau et du numérique responsable. Une vision qui place l’efficacité, la durabilité et l’intelligence d’usage au cœur de l’infrastructure numérique de demain.